La muraille servienne
La muraille servienne au niveau de la gare de Termini – (Cliché Ph. Fleury 2013)
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Traces de la porta Fontinalis au pied du monument de Victor-Emmanuel – (Cliché Ph. Fleury 2020)
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La muraille servienne entre l'Aventin et le Tibre – La porta Trigemina (Cliché Ph. Fleury)
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La muraille servienne entre le Capitole et le Tibre – La porta Flumentana ? (Près du Tibre) et la porta Carmentalis ? (Cliché S. Madeleine)
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Le nom de "muraille servienne" vient du nom du roi de Rome du VIe siècle avant J.-C., Servius Tullius, qui "adjoint [à Rome] deux collines, le Quirinal et le Viminal… Il établit un talus, un fossé et un mur tout autour de la ville" (Tite Live, 1, 44, 3). Cette muraille entourait les sept collines sur un périmètre beaucoup plus restreint (11 km environ) que la muraille aurélienne (19 km environ) qui sera construite à la fin du IIIe siècle après J.-C. Le champ de Mars, le Trastevere, une grande partie de l'Esquilin étaient alors hors muraille. Les restes actuellement visibles de la muraille servienne, construits en tuf de Grotta Oscurra, datent du IVe siècle a.C., lorsque les fortifications furent reconstruites après l'invasion gauloise de 390 avant J.-C. Des restaurations importantes ont été réalisées en 87 avant J.-C.
La représentation par Paul Bigot de la muraille servienne entre Tibre et Aventin d'une part, Tibre et Capitole de l'autre n'est pas assurée. Il s'agit d'un des secteurs les plus contestés du tracé de la muraille servienne.