Avant la mise en valeur de la maquette de Paul Bigot à la Maison de la Recherche en Sciences Humaines de Caen, en 1995, il apparut que la maquette avait besoin d’une importante restauration, suite à de multiples dégradations (plan poussiéreux, encrassé, avec de nombreux éclats, des fissures, des éléments d’architecture cassés ou désolidarisés, l’apparition de condensations liées à l’humidité), en partie expliquées par par la chute d’un morceau de plafond sur le plan et la fuite de liquides détergeants…
Pour pouvoir être restauré, le plan fut déplacé à Semur-en-Auxois dans l’atelier du restaurateur conservateur Philippe Langot. Avant le démontage, chaque module fut numéroté.
Les modules furent ensuite placé dans des caisses faites sur mesure et calées avec du plast-azote.
Transport dans les caisses par une entreprise agrée en transport d’objets d’art.
© Université de Caen-Normandie, Plan de Rome
Une fois arrivés dans l’atelier, les modules furent dépoussiérés, opération qui demanda un à deux jours par module. Dans l’atelier du restaurateur, la maquette de Paul Bigot côtoyait une partie des objets remontés du Titanic, eux-aussi en restauration…
Vint ensuite l’étape de consolidation, par imprégnation, par collage ou par renforts.
Une intervention minimale de réintégration fut ensuite décidée, de manière à améliorer la lisibilité du plan
Une fois l’ensemble restauré, les modules furent remontés à Caen, sur un plateau tournant de 11m de diamètre, en bois perforé, qui permet une ventilation sous les modules, facteur important pour la conservation du Plâtre.
Une nacelle fut également installée au dessus du plateau, pour le dépoussiérage ou toute autre opération nécessitant une approche par le haut.